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L’histoire de Bianca

Tout au long de ma vie, j’ai vu les hauts et les bas qu’entraîne l’insuffisance rénale.
Mon lien avec l’insuffisance rénale et les greffes d’organe commence avant ma naissance. À l’âge de 23 ans, mon père a reçu un diagnostic de glomérulonéphrite aiguë. Au moment où cette maladie a été découverte chez lui, sa fonction rénale était à peu près nulle si bien qu’il a dû immédiatement commencer des traitements de dialyse et donc se faire poser d’abord un cathéter sous-clavier, puis une fistule. Après environ six mois d’attente pour une transplantation, il a reçu l’appel tant attendu. Son nouveau rein lui a donné un nouveau départ et permis d’avoir une vie bien remplie, notamment en se mariant et en fondant une famille!

Environ quatre ans après ma naissance, son organisme a rejeté le nouveau rein. À peine quelques semaines plus tard, il a appris qu’un autre rein était disponible, mais pendant la transplantation les chirurgiens ont découvert que l’organe était endommagé et ils ne s’attendaient pas à ce qu’il soit fonctionnel. Mais avec l’anticorps OKT3, le rein s’est quand même acquitté de sa tâche pendant environ trois ans avant de flancher. Mon père a dû alors retourner en hémodialyse avant de passer à la dialyse péritonéale pendant quelques années, après quoi il a subi une troisième greffe rénale. Il vient tout juste de célébrer 20 ans de santé rénale.

Tout au long de ma vie, j’ai vu les hauts et les bas qu’entraîne l’insuffisance rénale. En tant que famille, nous avons surmonté ces obstacles et trouvé des façons de prendre des vacances et de nous organiser dans diverses autres occasions spéciales. Et c’est ce qui nous a amenés à nous intéresser de près à la santé rénale et aux dons d’organes et à nous impliquer dans des organismes comme La Fondation du rein et l’Association canadienne des greffés.

Ma propre existence est due au succès des dons d’organes. Après avoir assisté pendant des années aux Jeux canadiens des greffés et aux Jeux mondiaux pour les greffés, ma mère a présenté la candidature de notre ville pour la tenue des Jeux canadiens des greffés de 2008 et notre dossier a été retenu! Ajoutez à la vision de ma mère mes compétences en organisation d’événements et une équipe exceptionnelle de bénévoles et voilà ce qui explique le succès de cet événement fantastique qui a contribué à la promotion des dons d’organes et démontré le dynamisme et la joie de vivre des greffés.

Quelques semaines après la tenue de ces Jeux, je me suis inscrite dans un programme d’études supérieures à l’Université McGill en exercice physique et psychologie de la santé et c’est dans ce cadre que j’ai conçu un programme de recherche axé sur la santé et une approche holistique du bien-être en lien avec l’activité physique chez les greffés. Il semble donc que mon lien avec le monde de la transplantation va continuer à être présent de bien des façons.