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mars 7, 2018

La Journée mondiale du rein met l’accent sur la santé des femmes

Des organisations canadiennes à l’œuvre dans le domaine rénal insistent sur l’importance de l’éducation, de l’engagement et des investissements dans la recherche

Le 7 mars 2018 – Un Canadien sur dix souffre d’insuffisance rénale. Est-ce votre cas ou celui de quelqu’un dans votre entourage? À l’occasion de la Journée mondiale du rein, le 8 mars, La Fondation canadienne du rein ainsi que le réseau Can-SOLVE CKD et la Société canadienne de néphrologie enjoignent les Canadiens à en apprendre davantage sur la santé de leurs reins. Demandez à votre médecin un simple test sanguin qui peut identifier des problèmes rénaux courants et faites prendre votre pression artérielle régulièrement.

« Cette année, la Journée mondiale du rein et la Journée internationale des femmes ont lieu le même jour, ce qui nous donne l’occasion de mettre l’accent sur la santé rénale chez les femmes, souligne Elizabeth Myles, directrice générale de La Fondation canadienne du rein. De concert avec le réseau Can-SOLVE CKD et la Société canadienne de néphrologie, La Fondation du rein encourage et aide les femmes à s’informer afin de pouvoir maintenir un mode de vie qui favorise leur santé rénale. »

Le thème de la Journée mondiale du rein de cette année est « Le rein et la santé de la femme – un facteur majeur à ne pas négliger ». Dans cet esprit, l’organisation responsable de cette initiative internationale préconise, pour toutes les femmes et les jeunes filles de par le monde, un accès abordable et équitable à l’éducation, aux soins et à la prévention dans le domaine de la santé rénale.

Quatre millions de Canadiens sont atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC). On estime que l’insuffisance rénale cause la mort de 3 000 Canadiens chaque année. C’est la neuvième cause de décès chez les femmes dans ce pays. Les populations autochtones, les enfants et les aînés sont particulièrement vulnérables.

« En faisant appel aux patients, dont un grand nombre sont des femmes, pour identifier les priorités en matière de recherche et contribuer au travail du réseau dans son ensemble, nous cherchons à faire une vraie différence dans les statistiques et dans la vie des Canadiens aux prises avec l’insuffisance rénale, explique la Dre Adeera Levin qui codirige avec le Dr Braden Manns le réseau Can-SOLVE CKD. Soucieux de s’attaquer aux problèmes de santé tout particuliers des femmes et des jeunes filles souffrant d’insuffisance rénale, le réseau a récemment confié à la Dre Sofia Ahmed la direction du volet Sexualité et genre. À ce titre, la Dre Ahmed conseillera nos équipes de chercheurs quant aux enjeux reliés à la sexualité et au genre. »

Les femmes présentent davantage de risques pour certaines maladies rénales, comme le lupus érythémateux disséminé (LED) et des infections rénales tant chroniques qu’aiguës. L’insuffisance rénale chronique (IRC) peut affecter la capacité d’une femme à devenir enceinte et à avoir des enfants en santé. Les grossesses chez les femmes atteintes d’insuffisance rénale comportent différents risques, selon l’état de la fonction rénale, et peuvent entraîner des complications graves, comme la pré-éclampsie et des accouchements prématurés.

« Il n’existe pas de traitement curatif pour l’insuffisance rénale et cette maladie a des conséquences dévastatrices sur la qualité de vie et l’espérance de vie des personnes qui en souffrent, fait remarquer la Dre Deborah Zimmerman, présidente désignée de la Société canadienne de néphrologie (SCN). L’insuffisance rénale fait des ravages chez les femmes de tout âge, que ce soit en limitant leur aptitude à se bâtir une carrière et à fonder une famille ou, à l’âge d’une retraite bien méritée, en imposant des traitements qui interfèrent avec la possibilité de partir en voyage et de bien profiter de leurs petits-enfants. Il nous faut trouver de meilleurs moyens d’alléger le fardeau que représentent les symptômes et de simplifier les traitements. Si nous voulons aider les patients d’aujourd’hui et de demain, nous devons faire de nouveaux investissements dans la recherche. »

Télécharger la version intégrale de ce communiqué de presse

 


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