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sept. 20, 2018

Toujours en quête d’améliorations dans les systèmes de don et de transplantation d’organes du Canada

Le 20 septembre 2018, un supplément sur la santé du sang et les transplantations d’organes a été publié dans le magazine Maclean's et sur le site Web personalhealthnews.ca. Ce supplément comprend un article sur les améliorations requises dans les systèmes de don et de transplantation d’organes du Canada. Il met également en vedette la perspective de Gwen Herrington, une infirmière et une mère qui parle franchement de la façon dont sa vie a changé grâce à la greffe de rein qu’elle a reçue. Vous trouverez ci-dessous une traduction de cet article :

Pour Gwen Herrington, infirmière et mère de famille, la différence entre sa vie sous dialyse et sa vie après sa transplantation rénale, c’est le jour et la nuit. L’insuffisance rénale terminale, nous révèle-t-elle, lui a volé sa profession, son énergie et sa capacité de penser clairement; elle compare la dialyse à la survie grâce à un respirateur artificiel. « Je sentais que ma vie était en train de s’éroder. De perte en perte, je me suis retrouvée avec une petite vie recluse, harassante et douloureuse. » Après sa transplantation, la créativité, le rire et la joie de travailler furent de nouveau au rendez-vous.

Il y a beaucoup à célébrer quand on songe aux progrès réalisés dans le domaine des transplantations d’organes au Canada. Selon l’Institut canadien d'information sur la santé, le nombre de transplantations d’organes en 2017 a grimpé de 22,4 % par rapport à 2013 et, dans le cas des transplantations rénales, il y a eu un bond de 33 % pour la même période. La transplantation est le traitement de choix pour l’insuffisance rénale terminale, le taux de survie après cinq ans étant de 82 % contre 44,3 % pour les patients en dialyse. Or, la dialyse demeure le traitement le plus courant pour l’insuffisance rénale terminale.

Des progrès sont encore nécessaires
En dépit des avancées dans le domaine des transplantations rénales, des améliorations importantes s’imposent : il y avait 4 333 personnes sur la liste d’attente pour une transplantation d’organe en 2017. Près de 3 400 d’entre elles espéraient un rein. Le temps d’attente médian pour une transplantation dans le cas d’un rein provenant d’un donneur décédé est de quatre ans au Canada, bien que cela puisse varier grandement d’une province à l’autre. Le nombre de dons d’organes ne permet pas de répondre à la demande.

« Chaque donneur décédé fait don de quatre organes en moyenne. Chaque occasion de don d’organes ratée prive au moins quatre Canadiens d’une transplantation qui leur sauverait la vie, fait remarquer Elizabeth Myles, directrice générale nationale de La Fondation canadienne du rein. Nous continuerons de voir un grand nombre de morts inutiles chaque année à moins que des améliorations ne soient apportées aux systèmes de don et de transplantation d’organes partout au pays. »

La Fondation canadienne du rein travaille en étroite collaboration avec la communauté à l’œuvre dans le domaine des transplantations d’organes afin d’introduire les changements qui permettront d’identifier chaque donneur potentiel et de donner un accès équitable à une transplantation d’organe à toute personne qui est sur la liste d’attente dans ce pays.

Gwen sait parfaitement ce que de telles améliorations peuvent représenter pour les personnes en attente d’un rein. « Il faut absolument, souligne-t-elle, que toute personne admissible à une transplantation y ait accès. Je veux que ce choix soit donné à ces gens afin qu’ils aient la possibilité d’avoir une vie encore mieux remplie. Tant mieux pour l’existence de la dialyse, mais ce ne fut pas pour moi une bonne expérience. La transplantation, elle, l’a été. »

Marche à suivre pour vous inscrire comme donneur ou pour en savoir plus sur la possibilité de donner un rein de son vivant.


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