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Evaluating the protective role of a novel mitochondria-targeted hydrogen sulphide donor molecule against ischemia reperfusion injury

Dr. Alp Sener
Lawson Health Research Institute
Subvention de soutien à la recherche biomédicale
2018 - 2020
100 000 $
Transplantation

Résumé vulgarisé du projet de recherche

De plus en plus de personnes sont atteintes d’insuffisance rénale. À l’heure actuelle, 1 Canadien sur 1000 reçoit une dialyse, et ce nombre continue malheureusement de grimper de 5 % chaque année. La moitié des patients soumis à une dialyse mourront de complications liées à l’insuffisance rénale dans les 5 années suivantes. Bien que la transplantation rénale constitue la meilleure option pour traiter l’insuffisance rénale, le nombre de donneurs d’organes demeure limité. Pour pallier ce manque, les centres ont commencé à utiliser des reins provenant de donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC). Cette méthode comporte l’utilisation d’organes provenant de donneurs dont le cœur a cessé de battre avant que l’on ait pu procéder au prélèvement. Toutefois, les reins de ces personnes sont très vulnérables aux lésions en raison de la diminution de la quantité de sang et d’oxygène qui y circule durant le processus de mort. Ces dommages augmentent le risque de rejet et de mauvais fonctionnement du rein transplanté.

Dans le passé, nous avons montré que chez des modèles animaux de transplantation rénale, la supplémentation des solutions de préservation d’organes en hydrogénosulfure de sodium (NaHS), un composé donneur de sulfure d’hydrogène (H2S) et naturellement présent chez tous les animaux, se traduit par une amélioration impressionnante de la fonction rénale et de la survie des receveurs. Grâce à cette bourse de recherche, nous souhaitons évaluer et comprendre le rôle protecteur du H2S en utilisant une nouvelle molécule à base de ce composé (AP39) qui cible la mitochondrie, la « centrale électrique » de la cellule, dans des modèles de DDAC que nous avons créés en laboratoire au moyen de reins humains éliminés. Les résultats de nos travaux permettront non seulement la réalisation de futurs essais cliniques chez l’humain, mais contribueront également à améliorer les techniques de préservation d’organes existantes. Finalement, le projet que nous proposons pourrait avoir une incidence positive sur l’issue clinique des patients qui subissent des transplantations rénales.