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L’histoire d’Ian

Ian a pris la décision difficile de mettre fin à la dialyse qui l'avait maintenu en vie pendant les neuf années précédentes.

Avant même d’atteindre l'âge de deux ans, Ian reçoit un diagnostic de diabète de type 1 – autrement dit, toute une vie d'injections quotidiennes d'insuline en perspective. Pas très encourageant pour un petit garçon qui déteste les aiguilles! Au fil des années, sa famille apprend que le diabète de longue durée pouvait affecter les gros vaisseaux sanguins du cœur, du cerveau et des jambes, tandis que les lésions des petits vaisseaux sanguins pouvaient causer des problèmes aux yeux, aux pieds, aux nerfs... et aux reins.

Au début de la vingtaine, Ian subit une intervention aux yeux à cause de vaisseaux sanguins endommagés. À l’approche de la trentaine, on lui diagnostique un début d’insuffisance rénale terminale qui l’oblige à commencer la dialyse péritonéale. La mère d’Ian entame alors le processus de dépistage pour devenir donneuse. En septembre 2001, Ian reçoit avec succès une greffe de sa mère, à Halifax.

Lui qui auparavant aimait travailler autour de chez lui, chasser avec son grand-père et faire du VTT avec ses amis retrouve enfin la santé. Son nouveau rein lui permet de passer du temps avec sa famille et ses amis et de reprendre certaines des activités qu'il aimait.

Près de cinq années plus tard, le nouveau rein commence à présenter une insuffisance et l'hémodialyse s’impose rapidement. On envisage une autre greffe, mais après discussion avec un cardiologue au sujet des complications potentielles, Ian décide de rester sous dialyse. Au cours de l'été 2015, après une discussion avec les médecins et la famille, Ian prend la décision difficile de mettre fin à la dialyse qui l'avait maintenu en vie pendant les neuf années précédentes. Quelques jours après sa dernière dialyse, Ian entre à l'hôpital et décède une semaine plus tard.

Ardents défenseurs du don d'organes, les parents d’Ian ont maintenant donné deux reins (le père d’Ian a fait un don à un étranger dans le cadre du Programme de don croisé de rein). Près de 76 % de tous les Canadiens en attente d’une greffe le sont pour un rein.