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L'histoire du Dr. Gunaratnam

Je ne sais que trop bien quelle différence des travaux comme les miens peuvent faire pour les patients, les soignants et les familles. 
En début de carrière, j'ai reçu une bourse du programme KRESCENT de La Fondation du rein pour étudier à Harvard, l'un des meilleurs centres au monde, pour en rapporter des connaissances et investir dans les efforts de recherche sur le rein de notre pays.  

Le désir de faire avancer les recherches sur le rein pour le bien de tous, et voir les familles et les patients s'épanouir après avoir reçu des soins vitaux… c’est ce qui me motive, encore aujourd'hui, dans mon travail pour mieux comprendre les maladies rénales et le cancer du rein!  

Le cancer du rein est une maladie rénale très grave. Détecté à un stade précoce, son issue sera plutôt favorable avec un taux de survie assez élevé. Mais dès qu'il se propage au-delà de la capsule rénale, le traiter devient extrêmement difficile et les perspectives ne sont pas encourageantes.  

Le problème est que, pour 1/3 des cancers du rein, la maladie est découverte à un stade avancé. La survie de 5 ans observée pour les patients dont le cancer s'est propagé à l'extérieur du rein ou à d'autres parties du corps est inférieure à 10 % en raison du manque d'options thérapeutiques efficaces. Il nous faut donc de meilleurs moyens de détection et de diagnostic et/ou des thérapies capables de bloquer sa propagation. Ce sont ces besoins qui orientent mes travaux actuels sur un biomarqueur de lésions rénales, la kidney injury molecule 1 ou KIM-1. 
 
On peut détecter cette molécule, qui intervient dans les lésions rénales et leur réparation, aux premiers stades des types les plus répandus de cancer rénal. Soutenus par une subvention de recherche de La Fondation du rein, nos travaux visent à mieux comprendre le rôle de KIM-1 dans l'apparition et la propagation du cancer du rein, afin d'élaborer des options de traitement plus efficaces pour les personnes atteintes. 
 
Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à l'innovation en matière de santé rénale au Canada. Ma propre famille est touchée par une néphropathie, et je ne sais que trop bien quelle différence des travaux comme les miens peuvent faire pour les patients, les soignants et les familles. Pourtant, par rapport à d'autres grandes maladies, c’est un domaine sous-financé.