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L'histoire de Charles

Je n’ai plus besoin d’insuline maintenant pour gérer mon diabète de type 2. Je peux le faire avec l’alimentation et l’exercice.
J’ai reçu une greffe de rein en 2017, et tout allait assez bien pendant environ un an et demi. Mais les médecins ont remarqué que j’avais de la difficulté à respirer. Les tests ont révélé que j’avais développé une maladie respiratoire. En fait, il semble que l’un des médicaments antirejet que je prenais après la transplantation a déclenché une maladie pulmonaire. 

J’ai cessé de prendre le médicament antirejet qui causait des problèmes à mes poumons, lequel fut remplacé par la prednisone à doses élevées. Il faut être prudent avec la prednisone parce qu’elle peut faire augmenter la glycémie et vous mettre dans un état diabétique. Les médecins faisaient des analyses de sang toutes les deux semaines pour suivre mon état de santé. 

J’ai reçu un appel de l’hôpital au mois d’août 2019, le jour de l’anniversaire de ma femme. On avait reçu mes résultats du laboratoire et ma glycémie avait atteint un très haut niveau. Je devais me rendre aux urgences immédiatement. J’ai appris que j’étais atteint d’une maladie dangereuse du nom d’acidocétose diabétique. Mon sang avait en fait pris la texture d’un sirop. Je suis resté aux soins intensifs pendant quatre jours et j’ai eu mon congé de l’hôpital avec un diabète de type 2 insulino-dépendant. 

J’étais sous le choc, et découragé. Je me suis demandé comment une telle chose pouvait arriver. Je devais maintenant prendre deux sortes d’insulines tous les jours en plus de mes autres médicaments pour la greffe de rein. Mon attitude devant un obstacle a toujours été de tout faire pour l’éliminer. Ne jamais abandonner est ma devise! J’analyse ce qu’il faut faire et je le fais. Avoir accès à un soutien et à des services éducatifs m’a vraiment aidé. J’avais adopté une alimentation saine à faible teneur en sodium et je faisais de l’exercice régulièrement. Ma femme et moi avons un chien, Franny, et je fais beaucoup d’exercice en faisant des promenades. 

Une fois mon problème pulmonaire réglé, les médecins ont pu réduire la quantité de prednisone que je prenais, ce qui m’a aidé pour le diabète. Je n’ai plus besoin d’insuline maintenant pour gérer mon diabète de type 2. Je peux le faire avec l’alimentation et l’exercice.  

C’est important d’amasser des fonds afin de mieux comprendre le lien entre la maladie rénale et le diabète, parce que je veux éviter à quiconque de subir la même expérience que moi. Ce serait génial de voir de nouvelles percées dans le domaine de la transplantation, pour que les effets secondaires des médicaments qu’il faut prendre après l’intervention soient moins nombreux. Des traitements existent pour la maladie rénale et le diabète, mais à l’heure actuelle, il n’y a pas de guérison pour aucun des deux. Nous devons continuer à travailler jusqu’à ce que nous trouvions une guérison et ces travaux de recherche coûtent de l’argent. 

La vie de trop de personnes au Canada est écourtée à cause d’une néphropathie diabétique.
Donnez maintenant. Mettons fin à la néphropathie diabétique.