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L'histoire de Kim

À deux ans, Liam avait déjà subi deux opérations et avait besoin de 12 heures de dialyse par jour.
Après deux grossesses assez faciles, mon mari Rob et moi n'étions pas trop inquiets pour notre troisième. À 18 semaines, s'il y avait une question que l'on se posait avant l'échographie, c'était de savoir si ce serait un autre garçon ou une autre fille...  

La réponse est tombée : un autre garçon! Mais avec une nouvelle qu'aucun futur parent ne veut entendre. Notre bébé avait un problème, et il fallait procéder à d'autres examens. 

In utero, il semblait que notre fils allait avoir des problèmes de vessie. À la naissance de Liam, nous avons appris que la complication venait de ses reins. Dès les premiers instants de vie de Liam, celle de toute la famille a été radicalement bouleversée par sa maladie rénale. 

Liam a grandi et la maladie rénale a continué d'avoir un impact sur sa vie. À deux ans, il avait déjà subi deux opérations et avait besoin de 12 heures de dialyse par jour. 

Pour pouvoir effectuer nous-mêmes les dialyses de Liam à la maison, Rob et moi avons suivi une formation dans un hôpital de Calgary. À cause de la pandémie, on ne savait jamais si nos séances de formation ou l'une des séances de Liam seraient annulées à la dernière minute… Vous imaginez bien à quel point cela a été difficile pour nous tous. 

Nous n'aurions pas pu nous en sortir sans une solide équipe de soutien à nos côtés. La Fondation canadienne du rein a fait partie de cette équipe, en nous offrant du soutien et, surtout, de l'espoir. 

Liam avait 3 ans lorsqu’on nous a dit qu'il avait besoin d'une greffe rénale. Il s'est avéré que mon mari était le donneur idéal, et le printemps dernier, Liam a finalement reçu un rein de son papa.  

Je suis heureuse de vous dire qu'ils vont bien tous les deux, et même que Liam s’épanouit! Notre fils, un vrai tourbillon, déborde d'activité. Maintenant qu'il n'a plus besoin de dialyses, il est passé de son berceau à un lit de « grand garçon ». 

Moi, j'envisage un futur où on sera en mesure d'imprimer un rein en 3D, de réduire les complications post-opératoires et de formuler de meilleurs médicaments post-transplantation avec moins d'effets secondaires. Ça ne vous semble pas incroyable?