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L’histoire de Dre Levin

Mon insatiable curiosité pour l’insuffisance rénale a la capacité de changer des vies.
Au cours de ma carrière de professeure et de chercheuse en néphrologie, j’ai reçu plusieurs hommages qui m’ont néanmoins rendue modeste, et ce ne sont pas les honneurs qui me motivent à poursuivre mon travail.

Si je continue d’être inspirée depuis 27 ans, c’est que je sais que mon insatiable curiosité pour l’insuffisance rénale a la capacité de changer des vies. Chaque rencontre d’un patient sous dialyse ou en attente d’une greffe me rappelle les raisons pour lesquelles nos recherches sont si importantes.

Aujourd’hui, 1 personne sur 10 au Canada est aux prises avec l’insuffisance rénale. Il peut s’agir d’un de nos proches, d’une amie ou d’un voisin. Et des millions d’autres sont à risque de contracter la maladie.

J’ai concentré mes recherches sur la découverte de nouvelles méthodes de dépistage précoce de l’insuffisance rénale, sur le traitement des complications et sur la diminution des symptômes. J’ai également étudié la façon dont d’autres maladies chroniques, comme les cardiopathies, peuvent influer sur l’évolution de l’insuffisance rénale. Au fil des ans, j’ai eu le plaisir d’enseigner à des résidents et à des étudiants en néphrologie ainsi qu’à des professionnels de la santé – personnel infirmier et pharmaciens, par exemple – et de leur parler des défis auxquels font face ceux et celles qui vivent avec une insuffisance rénale chronique.

Il reste encore de nombreuses questions sans réponse quant aux méthodes de dépistage précoce, aux traitements plus efficaces et à l’amélioration des soins et de la qualité de vie. Je m’arrêterai d’étudier l’insuffisance rénale seulement lorsque nous aurons appris tout ce que nous devons savoir sur elle.

Les recherches ont d’ores et déjà donné lieu à d’incroyables avancées, mais chaque jour des gens reçoivent un diagnostic d’insuffisance rénale. En fait, chaque jour, 15 personnes apprennent qu’elles souffrent d’insuffisance rénale terminale. En cernant les facteurs de risque dans certaines populations et en entreprenant des programmes appropriés de dépistage, nous pouvons améliorer l’accès à des soins préventifs, à la dialyse et à la transplantation.

Je sais que je ne pourrai pas travailler éternellement. C’est la raison pour laquelle je suis déterminée à contribuer à la formation de la prochaine génération de chercheurs en néphrologie.

C’est un privilège pour moi de pouvoir améliorer l’existence de ceux qui souffrent d’insuffisance rénale. C’est ce qui me motive et qui m’inspire quotidiennement.