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L’histoire du Dr Dossetor

Le pronostic pour l’insuffisance rénale terminale n’est plus désespérant comme il le fut autrefois.
Cinquante-cinq ans se sont écoulés depuis la première transplantation rénale. La première donneuse, Nola Johnson, qui a fait don à 15 ans de l’un de ses reins à Moira, sa jumelle identique, vit à Ottawa et est en bonne santé. Lors de la préparation en vue de cette greffe, on ignorait combien de temps quelqu’un pouvait vivre avec un seul rein. On savait seulement que la greffe cutanée qui avait été pratiquée entre elles n’avait pas été suivie d’un rejet. La prise d’immunosuppresseurs pour empêcher le rejet des tissus du rein n’est venue que plus tard.

La première réunion de La Fondation du rein a eu lieu – et c’était tout naturel – dans la maison des Johnson en 1964.

« Avec le Dr Guy Lemieux de l’Hôtel-Dieu, j’ai eu le privilège de prendre part à la mise sur pied de La Fondation du rein pendant que je travaillais à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal, se rappelle le DDossetor. Il nous paraissait urgent de disposer de fonds adéquats pour mener des recherches dans le domaine rénal et ainsi mieux saisir les causes de l’insuffisance rénale terminale. Au cours des premières années, nous avons recueilli 3 000 $. Depuis un certain temps déjà, nous récoltons plus de quatre millions de dollars par année pour la recherche. C’est ce qui m’inspire et me donne espoir.

« Si le futur vous inquiète, ajoute le Dr Dossetor, vous n’avez qu’à penser aux 50 dernières années. Tant de progrès! Et que l’avenir nous réserve-t-il? Je ne le sais pas, mais pourquoi cela arrêterait-il? Je crois qu’on fera plus de prévention et qu’on comprendra mieux ce qui prédispose les gens à l’insuffisance rénale et comment ralentir la progression de cette maladie. Il y a des gens qui ont à cœur de faire avancer les choses. »