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oct. 16, 2025

La Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, ça nous concerne tous.

Le 17 octobre, on souligne la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Créée au milieu des années 2000 et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette journée vise à rendre hommage aux donneurs, mais aussi à sensibiliser le grand public à l’importance du don d’organes, qu’il soit fait de son vivant ou après le décès.

Pourquoi est-ce si crucial ? Parce que des milliers de personnes attendent chaque année un organe pour survivre, et que malheureusement, plusieurs décèdent faute de donneurs et d’organes disponibles à temps.

Au Canada, où en est-on ?

Le Canada a fait de grands progrès en matière de dons d’organes. En 2024, plus de 3 200 greffes ont été réalisées. Mais il reste beaucoup à faire. Encore aujourd’hui, plus de 4 000 Canadiens sont sur une liste d’attente, et la majorité d’entre eux attendent un rein.

Le rein : l’organe le plus demandé

En effet, le rein est l’organe le plus greffé au pays, représentant près de 60 % des transplantations parce que les maladies rénales chroniques touchent de plus en plus de gens, et que la dialyse, bien qu’essentielle, n’est pas une solution à long terme.

Contrairement à la majorité des organes, le rein peut être donné de son vivant, car il est possible de vivre en bonne santé avec un seul rein. Le taux de succès d’un greffon rénal est très élevé. Il atteint les 90% dans le cas d’un don vivant et presque 80% pour un rein de donneur décédé. Pourtant, malgré ces statistiques, le nombre de donneurs reste limité et ne suffit pas à la demande année après année.

Que peut-on faire ?

La meilleure chose à faire aujourd’hui est de signer l’endos de sa carte d’assurance maladie ou de s'enregistrer sur le Registre des consentements au don d'organes et de tissus de la RAMQ (ou celui de la Chambre des notaires du Québec) et de signifier son consentement à ses proches. C’est simple, rapide… et cela peut sauver des vies.

Louise Laviolette est l’une de celles dont la vie a été transformée grâce à un don de rein en 2013, quelque 30 ans après un diagnostic de maladie polykystique rénale, une condition génétique qui peut mener à l’insuffisance rénale terminale. Louise a combattu la maladie jusqu’au point où il fallait qu’elle reçoive une greffe pour continuer sa vie. Elle a patienté 5 ans sur une liste d’attente, incluant 3 années de dialyse, avant de recevoir l’appel tant attendu. Sa greffe fut un succès et elle profite aujourd’hui de chaque instant de la vie avec sa famille. Louise est également bénévole pour la Fondation du rein depuis plusieurs années. Elle s’implique notamment dans la Marche du rein et dans les activités de sensibilisation et de partage d’expérience avec le public et les patients - merci Louise!


En ce 17 octobre, pensons à ceux qui attendent un organe, remercions les donneurs, et rappelons-nous que chacun de nous peut faire une différence.


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