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La Fondation canadienne du rein tient à adresser ses plus chaleureuses félicitations à Janine Farragher, Ph. D., qui s’est vu octroyer une Chaire de recherche du Canada (niveau 2) sur la participation à la vie et les maladies rénales. Cet honneur est réservé à des personnes qui, grâce à l’excellence dont elles font preuve dans leurs recherches, changent pour le mieux la vie des Canadiens et Canadiennes – et c’est exactement ce vise Mme Farragher dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Mme Farragher est ergothérapeute. Titulaire d’un doctorat en sciences de la réadaptation de l’Université de Toronto, elle travaille actuellement comme professeure adjointe au Department of Occupational Science & Occupational Therapy de cette même université. Ses recherches sont centrées sur les moyens de mieux aider les personnes aux prises avec l’insuffisance rénale à « continuer à vivre la vie qu'elles souhaitent mener ».

Les ergothérapeutes jouent un rôle précieux en aidant les personnes atteintes d'insuffisance rénale à trouver un équilibre dans leur vie grâce à des stratégies leur permettant de gérer leurs tâches au quotidien tout comme les responsabilités et les défis supplémentaires qui découlent de leur maladie. Dans cette optique, la recherche de Mme Farragher porte sur fardeau physique et mental de l’insuffisance rénale et vise à développer des outils et des stratégies d'autogestion pour les patients atteints afin de préserver leur autonomie et d'accroître leur capacité à vivre leur vie comme ils l'entendent.

La Fondation du rein est toujours ravie de voir ses collaborateurs et stagiaires exceller dans leur carrière. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir accordé notre soutien à Mme Farragher dans le cadre de notre Programme national de formation scientifique et d’encadrement des chercheurs spécialisés dans le domaine rénal ou programme KRESCENT. Ayant participé aux trois stages du programme KRESCENT – à titre de titulaire d’une bourse destinée au personnel paramédical et d’une bourse de postdoctorat et maintenant comme nouvelle chercheuse –, elle dit qu’elle « ne saurait trop insister sur l'impact positif que le programme a eu sur [ses] recherches et sur [sa] capacité à atteindre ses objectifs de carrière ». En lui donnant accès à l’expertise de formateurs et de mentors et en facilitant des collaborations, le programme KRESCENT l’a mise en contact avec des personnes, des recherches et des initiatives qui lui ont permis de donner un coup d’envoi à sa carrière.

Comme il s’agit d’un programme national de formation interdisciplinaire, KRESCENT réunit des stagiaires, des mentors et des experts de partout au pays qui ont tous en commun l’objectif d’améliorer la qualité de vie des personnes aux prises avec une maladie rénale, ce qui offre des occasions de réseautage sans précédent. Pour Mme Farragher, ce fut la facette la plus marquante de son parcours au sein de KRESCENT, ces occasions de réseautage, souligne-t-elle, « ont donné lieu à un si grand nombre de relations, collaborations et publications fructueuses qu’[elle] arrive difficilement à en faire le décompte ou en à garder la trace ». C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a rencontré celle qui allait devenir sa directrice de recherche postdoctorale, la Dre Brenda Hemmelgarn, ce qui démontre l'impact direct du programme KRESCENT sur ses études et son cheminement de carrière. L’expérience qu’a acquise Mme Farragher grâce à KRESCENT lui permet d’exploiter tout son potentiel en tant que chercheuse et professeure et maintenant comme titulaire d’une chaire de recherche du Canada.

« Le programme KRESCENT m’a donné tous les outils et toutes les possibilités dont j’avais besoin pour mener à bien mes recherches dans le domaine de l’insuffisance rénale, surtout que, comme professionnelle paramédicale, je n’aurais peut-être pas pu être dans ces salles et rencontrer ces personnes [ou] établir ces liens… Je n’insisterai jamais assez sur son impact! »

En tant que titulaire d’une chaire de recherche du Canada, Mme Farragher est enthousiaste à l'idée de continuer à « produire des recherches qui vont contribuer à améliorer la vie des personnes souffrant d’insuffisance rénale ». Avec de nombreux projets en cours, elle se concentre sur un modèle axé sur les patients afin de faire en sorte que son travail ait un impact direct sur leurs vécus.

Un excellent exemple des projets sur lesquels Mme Farragher et son équipe travaillent est le programme en ligne PEP (Personal Energy Program), qui aide les patients atteints d’insuffisance rénale à gérer leur fatigue. Mme Farragher le décrit comme un outil pour « apprendre à budgéter leur énergie », et ce, en décomposant leurs habitudes afin de cerner leurs sources de fatigue et d’élaborer des stratégies pour réduire cette fatigue en conservant leur énergie. Comme de nombreuses personnes atteintes d’insuffisance rénale ressentent de la fatigue, des programmes comme celui-ci peuvent avoir un impact important sur leur qualité de vie.

Avec la prise de conscience croissante des effets de l’insuffisance rénale sur la qualité de vie, Mme Farragher encourage fortement d'autres professionnels paramédicaux à mener à leur tour des recherches. Les professionnels paramédicaux, tels les ergothérapeutes, ont un point de vue unique sur les soins et l'expérience des patients, ce qui leur confère une valeur ajoutée considérable. Aux professionnels paramédicaux qui songent à se lancer dans des recherches, Mme Farragher fait remarquer que La Fondation canadienne du rein est « une excellente ressource » en raison des nombreuses bourses et subventions de recherche qu’elle offre au personnel paramédical à tous les stades et niveaux d’expérience.

La Fondation canadienne du rein ne pourrait pas être plus fière de voir l’une des stagiaires KRESCENT exceller dans sa carrière, ouvrir des portes à d’autres chercheurs et mener à bien un travail important pour améliorer la qualité de vie des personnes aux prises avec l’insuffisance rénale. Toutes nos félicitations de nouveau, Mme Farragher, pour vos réalisations et l’obtention d’une chaire de recherche du Canada.