Recherches financées

Résumé vulgarisé du projet de recherche

Mangez-vous des bananes? Arrêtez! Mangez plutôt des beignes. Cela semble fou, n’est-ce pas? Eh bien, si vous vivez avec une maladie rénale, il se peut que votre médecin vous envoie ce message sans le vouloir. En effet, les personnes atteintes d'une maladie rénale ont souvent besoin d'un régime pauvre en potassium. Nous savons quelle quantité de potassium se trouve dans les fruits et les légumes. Ce que nous ne savons pas, c'est la quantité de potassium contenue dans les aliments transformés.
 
En raison de ces lacunes dans les connaissances, les patients se font dire d’éviter de manger des fruits et des légumes, mais ils doivent évidemment manger quelque chose. Lorsque les aliments transformés ne sont pas mentionnés dans le matériel éducatif ou par les professionnels de la santé, ces produits peuvent sembler de bons substituts. Malheureusement, plus de 56 additifs alimentaires à base de potassium sont approuvés au Canada et leur utilisation est appelée à augmenter.
 
À l’aide de reçus d’épicerie de patients atteints d’une maladie rénale chronique, Kelly Picard et son équipe s’apprêtent à réaliser une enquête à grande échelle sur les aliments vendus en Alberta. Ils vérifieront la présence d’additifs dans les différents aliments, de même que la quantité d’additifs à base de potassium qu’ils contiennent lorsque celle-ci sera indiquée sur l’étiquette. À la lumière de l’information recueillie auprès des épiceries, deux menus similaires seront élaborés – l’un composé d’aliments non transformés et l’autre, d’aliments transformés.  L’équipe comparera les deux menus quant à leur teneur en minéraux à prendre en considération dans la maladie rénale, notamment le sodium, le potassium et le phosphore.
 
En renseignant les patients et les professionnels de la santé sur la teneur en potassium des aliments transformés, on s'assure que les patients ont accès à la meilleure information possible sur les aliments qu’ils doivent éviter.