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Dre Susan E. Quaggin

Médaille d'excellence en recherche 2009
Samuel Lunenfeld Research Institute au Mount Sinai Hospital

« La Dre Sue Quaggin est une figure centrale au sein des milieux de recherche canadiens et internationaux en néphrologie, une fondamentaliste exceptionnelle, une clinicienne-chercheuse axée sur les patients et, à plus d’un titre, une  ambassadrice du domaine rénal ».
Dr Brendan Barrett, coprésident, Conseil de la recherche de La Fondation canadienne du rein

La Fondation canadienne du rein a décerné la Médaille d’excellence en recherche 2009 à la Dre Susan E. Quaggin qui a su, par son travail acharné, améliorer de maintes façons la qualité de vie des personnes aux prises avec l’insuffisance rénale.

Après sa formation postdoctorale à la Yale University, la Dre Quaggin s’est lancée dans une étude qui a mené à une découverte capitale : le podocyte. Cette cellule est vitale pour le développement d’un coeur, de reins et de poumons en santé. Les podocytes aident à former les glomérules (la barrière de filtration des reins), qui nettoient le sang en retirant le surplus d’eau et les déchets. Leur découverte et leur étude jouent un rôle fondamental dans la compréhension de la physiologie du rein et des affections rénales. Les conclusions de ses recherches fondamentales ont aussi entraîné une amélioration exponentielle de la compréhension des mécanismes moléculaires sous-jacents à des maladies rénales courantes, comme la néphropathie diabétique et le syndrome néphrotique. En ce moment, la Dre Quaggin étudie la glomérulosclérose, une affection causée par le diabète. La glomérulosclérose entraîne l’apparition de cicatrices sur les glomérules et peut causer l’insuffisance rénale.

À titre de clinicienne-chercheuse, la Dre Quaggin mène des recherches translationnelles de la plus haute utilité. Par exemple, elle a découvert que les inhibiteurs de VEGF, couramment utilisés comme agents anticancéreux, ciblent spécifiquement le rein et l’endommagent. Elle utilise cette approche pratique dans son travail clinique au St. Michael’s Hospital. À travers ses observations et son travail avec les patients, elle cerne des questions de recherche d’une importance majeure, qui sont ensuite étudiées dans son laboratoire. Les résultats ainsi obtenus aident à fournir de nouvelles explications pour des processus pathogéniques mal compris et ouvrent la voie à de nouvelles thérapies.

Aujourd’hui, la Dre Quaggin dirige son propre laboratoire au Samuel Lunenfeld Research Institute au Mount Sinai Hospital à Toronto où elle fait oeuvre de pionnière. Elle a su attirer des chercheurs de tout premier calibre dans ce laboratoire. Elle a recruté et formé plus d’une trentaine d’étudiants diplômés et chercheurs-boursiers postdoctoraux exceptionnels venus d’un peu partout au Canada et d’ailleurs dans le monde. Et ce nombre va sans cesse en augmentant.

« Sue Quaggin est une jeune scientifique accompli qui, en plus de posséder des talents exceptionnels, compte à son actif de nombreuses publications ; sa carrière est en pleine expansion, souligne le Dr Andras Kapus, professeur agrégé à l’institut de recherche du St. Michael’s Hospital à Toronto. Elle rend d’immenses services dans le domaine de la néphrologie aux personnes souffrant d’insuffisance rénale. Nous avons hâte de voir ce qu’elle nous réserve encore dans les années à venir. »