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L'histoire de Sarah

À l’âge de quatre ans, on m’a diagnostiqué un syndrome hémolytique et urémique qui réduisait de moitié mes fonctions rénales.
Je suis une jeune maman, une entrepreneure, une formatrice… atteinte d’une maladie rénale.

À l’âge de quatre ans, on m’a diagnostiqué un syndrome hémolytique et urémique qui réduisait de moitié mes fonctions rénales. Au cours des vingt années suivantes, j’ai fait mon possible pour vivre une vie normale.

Avec le temps, ma fonction rénale s’est mise à chuter. Un jour, je suis tombée enceinte et la grossesse a été difficile et angoissante. Mes reins ne pouvaient tout simplement pas fournir pour moi et mon bébé. Née dix semaines trop tôt, elle pesait un peu moins de quatre livres. Au moment de sa naissance, ma fonction rénale était tombée à 12 %. Moins d’un an plus tard, j’étais à 5 %.

Je ne peux vous dire à quel point cette période a été angoissante.J’ai commencé les dialyses, et mon père s’est inscrit comme donneur au Programme de don croisé de rein. Dix mois plus tard, un donneur compatible a été trouvé. J’ai finalement reçu ce que j’attendais depuis l’âge de quatre ans… un nouveau rein.

Malheureusement, mon histoire ne s’arrête pas là. Moins d’un an et demi plus tard, sans que nous sachions pourquoi, mon nouveau rein a lentement cessé de fonctionner. J’étais démoralisée. J’avais cru à une vie normale avec ma petite fille... mais ce rêve est maintenant paralysé par les défis à relever.

Aujourd’hui, je passe neuf heures par nuit en dialyse—en attente d’une deuxième greffe compatible.

Ce n’est pas facile, et il y a des jours plus durs que d’autres, mais j’ai retrouvé le moral grâce à ma famille, à mes amis et au soutien de La Fondation du rein. Lorsque j’ai dû arrêter de travailler, la Fondation est intervenue avec des bons-cadeaux d’épicerie qui m’ont aidée à joindre les deux bouts. Tout au long de ma vie, la Fondation a été une ressource précieuse pour moi et ma famille.

Je suis encouragée par les recherches du Dr De Serres et des autres chercheurs financés par vos dons. Avec un peu de chance, d’ici à ce que je reçoive mon deuxième rein, on comprendra mieux pourquoi certaines greffes échouent et comment prévenir cela. En attendant, je vais profiter de chaque jour et vivre pleinement ma vie — pour ma fille et pour moi.