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oct. 29, 2024

Nouvelles informations sur la gestion de la pression artérielle lors d’une intervention chirurgicale

La Fondation canadienne du rein adresse ses vives félicitations au Dr Amit Garg, un néphrologue au London Health Sciences Centre (LHSC), et à son équipe pour la publication des résultats de leur essai clinique dans Kidney International, la revue ayant le facteur d’impact le plus important dans le domaine de la recherche sur les reins.

L’étude, partiellement financée par La Fondation canadienne du rein, visait à tester une nouvelle stratégie pour éviter que la pression artérielle ne baisse trop au cours d'une intervention chirurgicale, protégeant ainsi les reins d'éventuelles lésions.

Si la chirurgie peut sauver des vies, elle n'en comporte pas moins des risques. L'un des principaux risques est la variation de la pression artérielle, qui peut être difficile à gérer pendant une opération. Une pression artérielle trop élevée ou trop basse peut endommager les reins et entraîner des lésions rénales aiguës, un dysfonctionnement rénal à long terme et même une insuffisance rénale de stade avancé. Il est donc essentiel de disposer de méthodes fondées sur des données probantes pour aider à gérer la pression artérielle et ainsi protéger les reins lors d’interventions chirurgicales.

« En tant que néphrologue, je comprends à quel point il est important de prévenir les lésions aux organes, notamment aux reins. L’incertitude entourant la meilleure façon de gérer la pression artérielle pendant une intervention chirurgicale va à l’encontre des normes que nous nous donnons quant à la prestation des meilleurs soins de santé aux patients, d'où l'importance de cette étude », explique le Dr Garg.

L'étude, un vaste essai clinique international randomisé, a testé deux approches pour gérer la pression artérielle au cours d’une intervention chirurgicale. L'une visait à éviter l'hypotension et l'autre, l'hypertension. L’étude n’a révélé aucune différence significative dans le risque de lésions rénales entre les deux approches. Du point de vue de la santé rénale, cela semble indiquer qu'il est possible d'utiliser l'une ou l'autre stratégie en toute sécurité, mais que le choix doit dépendre du patient et de son état de santé.

La Fondation canadienne du rein est fière de soutenir ce projet et d’autres encore qui visent à fournir de nouvelles informations aux patients comme aux cliniciens en vue de minimiser le risque de lésions rénales.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude, vous pouvez consulter la publication ici : A sub-study of the POISE-3 randomized trial examined effects of a perioperative hypotension-avoidance strategy versus a hypertension-avoidance strategy on the risk of acute kidney injury - Kidney International (www.kidney-international.org)


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