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Dr Gregory Hundemer, M.P.H.

Catégorie : Bourse de nouveau chercheur KRESCENT
Institution : Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
Année : 2019-2022

Titre de l’étude : Caractériser les effets des formes manifestes et infracliniques d’excès d’aldostérone sur la fonction rénale​

Biographie
Le Dr Greg Hundemer est néphrologue et clinicien-chercheur à l’Hôpital d’Ottawa/Université d’Ottawa. Il a terminé ses études en néphrologie dans le cadre du programme conjoint du Brigham and Women’s Hospital et du Massachusetts General Hospital, à Boston, au Massachusetts. Durant sa formation postdoctorale, le Dr Hundemer s’est mérité plusieurs distinctions, notamment le 2017 Young Investigator Award décerné par l’International Aldosterone Society de même que le F32 National Research Service Award et le K23 Research Career Development Award des National Institutes of Health en soutien à ses activités de recherche menées sous le mentorat des Drs Gary Curhan et Anand Vaidya.
 
Les travaux du Dr Hundemer portent principalement sur les effets des formes manifestes et infracliniques d’excès d’aldostérone (une hormone qui stimule l’absorption du sodium par les reins et régule ainsi l’équilibre hydrique et salin) sur les fonctions rénale et cardiovasculaire. La production excessive d’aldostérone s’appelle hyperaldostéronisme. L’hyperaldostéronisme primaire, une forme d’hypertension secondaire définie par la sécrétion autonome d’aldostérone par les glandes surrénales, est de plus en plus reconnue comme une forme courante mais largement sous-diagnostiquée d’hypertension. L’hyperaldostéronisme primaire entraîne des taux disproportionnellement plus élevés de maladies rénales et cardiovasculaires que toute autre forme d’hypertension. Dans le cadre de son projet de recherche, le DHundemer s’est fixé les objectifs suivants : 1) définir des stratégies de traitement visant à améliorer l’état de santé des patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire, et 2) étudier les conséquences à long terme des formes infracliniques d’hyperaldostéronisme primaire sur la santé rénale et cardiovasculaire.
 
Résumé vulgarisé du projet de recherche
Le Dr Hundemer est clinicien-chercheur au service de néphrologie de l’Hôpital d’Ottawa. Il occupe également les fonctions de professeur adjoint à l’Université d’Ottawa et de chercheur adjoint à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Ses recherches portent essentiellement sur les causes hormonales des maladies rénales et vasculaires, en particulier les formes manifestes et infracliniques d’excès d’aldostérone. Son expérience non traditionnelle lui a permis de se préparer à une carrière en recherche clinique. Après ses études de médecine, alors qu’il a servi dans plusieurs déploiements de combat en tant que médecin de vol de l’armée de l’air des États-Unis pour l’avion espion de haute altitude U-2, Greg Hundemer a aidé à gérer une épidémie de mal de décompression parmi les pilotes grâce à une investigation clinique. Ses découvertes ont amené le gouvernement américain à investir une somme de 8,7 millions de dollars en 2013 pour augmenter la pressurisation de la cabine de pilotage du U-2; aucun nouveau cas de mal de décompression n’a été recensé depuis ce jour.
 
Fort de cette expérience unique, le Dr Hundemer s’est découvert une passion pour la recherche clinique. Il a alors entrepris une maîtrise en santé publique à l’université Johns-Hopkins, en même temps qu’il servait dans les forces armées. À la fin de son service militaire, il est revenu à la médecine et a poursuivi son internat et sa résidence en médecine interne au Massachusetts General Hospital (de 2012 à 2015), puis ses études postdoctorales en néphrologie dans le cadre du programme de formation conjoint du Massachusetts General Hospital et du Brigham and Women’s Hospital (de 2015 à 2018). Durant sa formation, il a développé un intérêt marqué pour l’étude des effets de l’hyperaldostéronisme sur les fonctions rénales et cardiovasculaires.
 
Sous le mentorat du Dr Gary Curhan, le Dr Hundemer a agi à titre de chercheur principal dans de nombreuses études à impact élevé démontrant que les stratégies thérapeutiques recommandées dans les lignes directrices actuelles en matière d’hyperaldostéronisme primaire ne permettent pas d’atténuer ses effets indésirables sur les fonctions rénale et cardiovasculaire. L’utilisation de la rénine comme biomarqueur pour orienter le traitement pourrait toutefois améliorer considérablement les résultats futurs. Le degré de suppression de la rénine sert de biomarqueur de l’hyperaldostéronisme primaire infraclinique, une affection qui touche une population importante, mais encore non reconnue.