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Dr Matthew Lanktree

University Health Network, Ontario
Superviseurs : Dr Andrew D. Paterson, Dr York Pei

BOURSE DE POSTDOCTORAT KRESCENT 2017-2019

Le Dr Matthew Lanktree a entamé une formation en recherche pendant ses études de premier cycle en bio-informatique à l’Université de Waterloo. Il a ensuite obtenu un doctorat dans le programme combiné de médecine et de recherche (M.D.-Ph. D.) à l’Université de Western Ontario, où il s’est spécialisé dans les maladies génétiques complexes. De là, il a été admis à l’Université McMaster, où il a terminé sa résidence en médecine interne et un stage postdoctoral en néphrologie, avant de fréquenter l’Université de Toronto à titre de boursier de recherches postdoctorales sur les maladies rénales héréditaires, notamment la maladie rénale polykystique (MRP). Le Dr Lanktree a bénéficié de subventions des Instituts de recherche en santé du Canada et de l’American Society of Nephrology. Il est, par ailleurs, membre du programme KRESCENT de la Fondation canadienne du rein. Au cours des 15 dernières années, le Dr Lanktree a publié plus de 50 articles dans de prestigieuses revues portant sur la recherche en génétique et en médecine, et s’est fixé comme but d’améliorer le sort des patients atteints de la MRP.

À l’heure actuelle, les traitements destinés à la MRP tentent de maintenir la fonction rénale et de ralentir la progression de la maladie vers l’insuffisance rénale, stade ultime exigeant le recours à la dialyse ou à la transplantation rénale. Les patients qui présentent un risque très élevé d’être atteints d’insuffisance rénale ont tout à gagner en amorçant un traitement intensif de façon précoce. L’observation de reins volumineux permet de cibler les patients à risque élevé et de détecter la mutation génétique en cause. Nous cherchons à mettre en commun les données acquises de l’imagerie et de la génétique, ainsi que les facteurs de risque cliniques, afin d’améliorer notre capacité à cibler les patients exposés à un risque particulièrement important de voir leur maladie évoluer vers une insuffisance rénale. De plus, l’utilisation de tests génétiques et moléculaires effectués sur des échantillons de sang, d’urine et de liquide kystique rénal, de même que l’énorme base de données issue de collaborations internationales nous aiderons à mieux stratifier les patients, à mettre au point de nouveaux traitements et, possiblement, à guérir la MRP.