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Dr. Paraish Misra

Subvention : KRESCENT Fellowship
Institution : University of Toronto
Année : 2018-2021

Titre de l'étude : Établir le potentiel des cellules productrices d’insuline générées par les cellules souches dans le traitement de la maladie rénale diabétique​​

Résumé vulgarisé du projet de recherche
Le diabète constitue la principale cause d’insuffisance rénale au Canada et aux États-Unis. La maladie rénale diabétique résulte le plus souvent d’une maîtrise inefficace de la glycémie (taux de sucre dans le sang), un phénomène répandu chez les patients qui reçoivent une insulinothérapie standard. Il a été démontré que la greffe de pancréas permet de normaliser la glycémie et de renverser la maladie rénale diabétique. Malheureusement, le recours à ce traitement demeure limité par la rareté des organes disponibles pour la transplantation.

Il est maintenant possible de générer des cellules productrices d’insuline in vitro à partir de cellules souches humaines, et l’utilité de ces cellules « de type bêta » est actuellement évaluée dans le cadre d’essais cliniques portant sur le traitement du diabète. Comme la greffe de pancréas, l’utilisation de cellules de type bêta permet de normaliser la glycémie chez les animaux diabétiques; de ce fait, cette stratégie pourrait aussi être efficace pour traiter la maladie rénale diabétique.

Mon projet de recherche vise à établir si la greffe de cellules humaines de type bêta pourrait constituer une option de traitement de la maladie rénale diabétique. Comme il s’agit de l’une des premières études du genre, je commencerai par analyser ces cellules dans un modèle animal de diabète. Après avoir étudié l’évolution naturelle de la maladie dans ce modèle, j’assurerai le suivi rigoureux d’animaux diabétiques greffés et non greffés afin de déceler tout changement dans la structure et le fonctionnement de leurs reins. De cette façon, je serai en mesure de déterminer l’effet exercé par les cellules de type bêta dans la maladie rénale diabétique.
Ce projet pourrait permettre de découvrir une nouvelle option thérapeutique contre la maladie rénale diabétique, une affection contre laquelle il existe présentement peu de traitements. Grâce à la reconnaissance des bienfaits potentiels des cellules de type bêta, mes travaux pourraient contribuer à mettre leur utilité à profit dans la pratique clinique et, ainsi, à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de diabète.