Mme Vinusha Kalatharan Université de Western Ontario, Ontario Superviseurs : Dr Amit Garg, Dr York Pei BOURSE DE DOCTORAT DESTINÉE AU PERSONNEL PARAMÉDICAL 2017-2018 Madame Vinusha Kalatharan effectuera un stage de perfectionnement sous la supervision des Drs Amit Garg et York Pei à l’Université de Western Ontario, où elle poursuit ses études doctorales en épidémiologie et biostatistiques. La maladie polykystique rénale autosomique dominante (MPRAD) est un trouble génétique qu’aucun traitement ne permet actuellement de guérir. La formation de calculs dans les voies urinaires est 5 à 10 fois plus fréquente chez les patients atteints de cette maladie que dans la population générale. De plus, la présence de ces amas pierreux contribue à accroître la morbidité du fait qu’elle cause de la douleur et accélère la progression de la MPRAD. Pour ces raisons, les calculs urinaires doivent faire l’objet d’une prise en charge efficace chez les patients atteints de la MPRAD. La présence de douleurs récurrentes, de sang dans les urines, d’une obstruction des voies urinaires ou d’une infection causée par les calculs exige souvent leur retrait de façon urgente. Cependant, la fonction rénale réduite et la déformation des reins observées chez les patients atteints de la MPRAD peuvent rendre la réalisation de ces interventions plus difficiles que chez la population générale. Il existe peu de données probantes sur la sûreté et l’efficacité des interventions urologiques ainsi que sur les coûts associés aux soins opératoires et postopératoires du retrait des calculs urinaires chez les patients atteints de la MPRAD. Dans le cadre de son projet de recherche, Mme Kalatharan projette de décrire et de comparer les réalités suivantes chez les personnes atteintes de la MPRAD par rapport à celles qui n’en sont pas atteintes : 1) la fréquence des interventions chirurgicales visant le retrait des calculs urinaires; 2) la fréquence des complications survenant au cours des 30 jours suivant l’intervention; et 3) les coûts des soins opératoires et périopératoires liés au retrait chirurgical des calculs urinaires. Pour atteindre ses objectifs, elle dirigera plusieurs études auprès de la population à l’aide des bases de données administratives sur les soins de santé de l’Ontario tenues par l’Institut des sciences évaluatives cliniques et d’analyses statistiques et économiques liées au domaine de la santé. Les découvertes découlant de ces études pourraient contribuer à modifier et à orienter les lignes directrices de pratique clinique sur la prise en charge des calculs urinaires chez les patients atteints de la MPRAD. Précédent Suivant