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Amber Molnar, M.D.

Université d'Ottawa
Superviseurs: Drs Greg Knoll and Car van Walraven

BOURSE DE POSTDOCTORAT KRESCENT 2013-2015 

La Dre Amber Molnar a obtenu son doctorat en médecine de l’Université de la Saskatchewan et est actuellement inscrite au programme de maîtrise en épidémiologie clinique à l’Université d’Ottawa. Elle terminera sa bourse de recherche postdoctorale sous la supervision des Drs Greg Knoll et Carl van Walraven à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Ses études seront axées sur la façon dont une crise d’insuffisance rénale a une portée sur le risque d’un rejet de greffe ou même un décès parmi les greffés rénaux. 

Au cours des 20 dernières années, le nombre de Canadiens recevant un traitement pour une insuffisance rénale a triplé. Une greffe de rein est souvent considérée le meilleur traitement pour ces patients, car il leur offre une plus longue espérance de vie et une meilleure qualité de vie que la dialyse. Malheureusement, en moyenne, un rein greffé défaillira entre 10 et 15 ans suivant l’intervention, contraignant le patient à reprendre la dialyse. Afin d’accroître la durée de vie d’une greffe de rein, nous devons avoir une meilleure compréhension du rejet de greffe.

Une insuffisance rénale aiguë (IRA), soit une perte rapide de la fonction rénale, est l’une des causes d’une insuffisance rénale. Bien que les causes d’une IRA soient nombreuses, les plus courantes sont des infections et des crises cardiaques. L’étude de la Dre Molnar se penchera sur la relation entre les crises d’IRA causant un décès ou d’un rejet de greffe au fil du temps. L’étude consistera à examiner les dossiers de soins de santé passés de patients greffés ayant connu une crise d’IRA afin de déterminer si ces patients ont connu une insuffisance rénale avec leur rein greffé plus tôt ou sont décédés plus tôt comparativement aux patients n’ayant connu aucune IRA. La recherche visera également à cerner les caractéristiques parmi les greffés rénaux ayant connu une IRA qui haussent davantage le risque de décès ou de défaillance de la greffe rénale.

Les résultats permettront aux médecins à se concentrer à prévenir ou traiter une IRA, ainsi qu’à améliorer la surveillance auprès des patients à la suite d’une crise aigue. Une meilleure connaissance des raisons entraînant une défaillance d’une greffe rénale au fil du temps permettra de prolonger la durée de vie des greffes.