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Caren Rose

 

University of British Columbia
Superviseurs : Charlyn Black, M.D. et John S. Gill, M.D.
 

LAURÉATE D'UNE BOURSE DE DOCTORAT KRESCENT DESTINÉE AU PERSONNEL PARAMÉDICAL 2010-2013

Caren Rose est titulaire d’une maîtrise en statistiques de Dalhousie et est actuellement doctorante en recherche sur les services de santé à l’University of British Columbia, sous la supervision des Drs Gill et Black. Elle a travaillé au cours des six dernières années comme biostatisticienne dans le domaine des transplantations rénales. Les patients atteints d’insuffisance rénale terminale peuvent être traités par la dialyse ou une greffe. Si on les compare aux patients sous dialyse, les greffés vivent plus longtemps, jouissent d’une meilleure qualité de vie et ont moins souvent recours au système de soins de santé. Malheureusement, le nombre d’organes disponibles ne suffit pas à la demande. Bien que les personnes décédées demeurent la principale source des dons d’organes destinés à des greffes et que les Canadiens se disent très favorables à faire don de leurs organes, il n’y a eu aucune augmentation du taux de don d’organes provenant de personnes décédées au cours de la dernière décennie. Pour comprendre la disparité entre l’apparente intention de faire don de ses organes et le don lui-même, il faut des mesures précises concernant les dons d’organes provenant de personnes décédées. Dans ce projet de recherche, Caron Rose appliquera une méthode statistique unique en son genre à des données administratives qui sont actuellement colligées dans tous les hôpitaux canadiens en vue d’estimer le nombre de personnes pouvant faire don de leurs organes à leur décès, ce qui permettra de calculer le taux de conversion des donneurs (c.-à-.d. la proportion de donneurs d’organes réels par rapport aux donneurs d’organes potentiels admissibles qui meurent à l’hôpital). L’estimation exacte du taux potentiel de don d’organes provenant de personnes décédées et la connaissance des taux de conversion serviront à mettre au point des stratégies visant à accroître les dons d’organes en provenance de personnes décédées et, au bout du compte, à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’insuffisance rénale terminale.